Aller au contenu

Où cours-tu

Où cours-tu

lectures Où cours-tu

Encore une auteure à découvrir au travers de ses livres et conférences.

Mon coeur a résonné à ses lectures.

Quelques informations sur Christiane SINGER

Son père était d’origine juive hongroise et sa mère moitié russe et moitié tchèque. À cause de la persécution des juifs, ses parents fuient la Hongrie, puis l’Autriche, et s’installent en France, à Paris, en 19351. Elle naît huit ans après, en 1943, à Marseille.

Elle est lycéenne et élève du conservatoire de diction et d’art dramatique à Marseille, puis suit des études de lettres à Aix-en-Provence, où elle obtiendra un doctorat de Lettres Modernes.

En 1968, elle rencontre le Comte Georg von Thurn-Valsassina, architecte. Par la suite, deviendra son mari. Par conséquent, elle s’installe en 1973 dans son château médiéval de Rastenberg (Autriche), non loin de Vienne, et y élèvera ses deux fils.

Ce château lui inspirera l’œuvre romanesque éponyme en 1996 Rastenberg. Elle organise également sur son domaine des séminaires de développement personnel, dans une maison qu’elle a conçue, et que son mari architecte a construite.

À la fin des années 1970 elle fonde avec l’éditeur Victor Trimondi le Dianus-Trikont-Verlag à Munich.

Elle a suivi l’enseignement de Karlfried Graf Dürckheim (Approche des sagesses orientales telle que le Zazen)

Elle fut notamment, en Suisse, lectrice à l’université de Bâle, puis chargée de cours à l’université de Fribourg.

Son œuvre et sa réflexion personnelle sont tout entières centrées sur la prise en compte nécessaire du spirituel qui couve dans le cœur de chacun. Elle est un écrivain relativement prolifique, de sensibilité chrétienne imprégnée de sagesse orientale, qui s’abstient de donner des leçons de morale et exclut tout dogmatisme.

« Il est difficile au milieu du brouhaha de notre civilisation qui a le vide et le silence en horreur d’entendre la petite phrase qui, à elle seule, peut faire basculer une vie : « Où cours-tu ? »
Il y a des fuites qui sauvent la vie : devant un serpent, un tigre, un meurtrier.

Il en est qui la coûtent : la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.
« Où cours-tu ? » Si au contraire nous faisions halte – ou volte-face – alors se révélerait l’inattendu : ce que depuis toujours nous recherchons dehors veut naître en nous. »